vrent entièrement leurs œuvres coupables de formes mensongères (1135-1150).
L’ami que tu possèdes, ne le laisse pas là pour en chercher un autre, croyant aux paroles des méchants (1151-1152).
Puissé-je arriver à la richesse, et, loin des tristes soucis, vivre sans dommage, sans disgrâces (1153-1154) !
Je ne tiens pas à être riche, je ne le souhaite pas ; mais qu’il me soit donné de vivre de peu, sans éprouver de malheurs (1155-1156) !
La richesse et la sagesse sont constamment au-dessus des efforts de l’homme. La richesse, on ne peut s’en rassasier, et pour la sagesse il en est absolument de même : le plus sage ne la fuit pas ; il l’aime, au contraire, et sa passion pour elle n’est jamais satisfaite (1157-1160).
Au lieu d’enfouir des trésors pour tes enfants, donne, Cyrnus, aux honnêtes gens dans le besoin (1161-1162).
Les yeux, la langue, les oreilles, l’esprit de l’homme sage sont au fond de sa poitrine (1163-1164).
Fais société avec les hommes de bien, ne recherche jamais les méchants, quand tu voyageras au loin, pour commercer (1165-1166).
Des hommes de bien honnêtes sont les réponses, honnêtes les actes ; mais les vents emportent les paroles des mauvais, mauvaises comme eux (1167-1168).
Compagnie mal choisie est cause de malheur. Tu l’apprendras par toi-même, car tu as offensé les grands dieux (1169-1170).
La raison, Cyrnus, est ce que les dieux accordent aux mortels de meilleur. Dans la raison de l’homme