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POÈTES MORALISTES DE LA GRÈCE

furent encore mis sur le compte d’Hésiode, mais avec moins d’unanimité que les précédents : ce sont l’Ægimius, histoire mythique de la nation dorienne attribuée aussi à Cercops de Milet ; la Mélampodie, distincte d’un poème divinatoire et d’un poème astronomique ou astrologique, et souvent citée sans nom d’auteur ; les Conseils de Chiron à Achille, etc., ces dernières productions tout au plus dans la manière générale de l’école hésiodique, et se rattachant plutôt à l’école orphique qui la continua.

Les éditions les plus importantes des poèmes d’Hésiode, sans parler des anciennes, sont celles de Grævius, Amsterdam, 1667, in-8o ; de Th. Robinson, Oxford, 1734, in-4o, reproduite par Lœsner, Leipzig, 1778, in-8o ; de Th. Gaisford dans son recueil des Poætæ græci minores, tom. I, réimprimé à Leipzig, en 1823, avec toutes les scholies et de nombreuses variantes ; de Boissonade, dans le Sylloge poætorum, græcorum tom. XI, Paris, 1824, in-18 ; de Gœttling, Gotha et Erfurt, 1831, in-8o (2e édition, 1843). Il faut citer encore les éditions spéciales des Œuvres et Jours, par Lanzi, Flor., 1808, et par Spohn, Leipz., 1819, in-8o ; de la Théogonie, par Fr.-·A. Wolf, Halle, 1783, in-8o ; du Bouclier, par Heinrich, Breslau, 1802, in-8o ; et la collection précieuse des Fragments, par Lehmann, de Hesiodi Carm. perd., part. I, 1828. Quant aux questions historiques et littéraires concernant Hésiode, son époque et ses ouvrages, les écrits qui ont le plus contribué à les éclairer, et dont nous avons fait notre, profit, sont ceux de Heyne et de Voss, de