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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/175

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POÉSIES DE BURNS.


Et plus ils en buvaient,
Plus leur joie abondut.
Jean Grain-d Orge était un hardi héros,
D’un cœur entreprenant ;
Car pour peu que vous goùtiez de son sang,
Il excitera votre courage.
Il fera oublier à un homme son chagrin,
Il augmentera toute sa joie ;
Jl fera chanter le cœur de la veuve,
Quand la larme serait dans son œil.
Portons donc la santé de Jean Grain-d’Orse,
Chaque homme un verre en main ;
Et puisse sa grande postérité
Ne jamais manquer dans la vieille Ecosse :
FRAGMENT.
Ar : Gillierankie.
Quand le brave Guilford était notre pilote
Et tournait notre gouvernail, mon homme,
Un soir, pendant le thé, commencèrent des raisons
En Amérique, mon homme :
Alors ils prirent la théière
Et la lancèrent dans la mer, mon homme ;
Et ne firent pas moins, en plein congrès,
Que de méconnaitre notre loi, mon homme.
Alors Montgomery prend par les lacs,
Je jure qu’il ne fut pas lent, mon homme ;
1] fit un détour le long du ruisseau de Lowrie
Et appela Carleton, mon homme :
Mais néanmoins celui-ci à Québec
Tomba en Montgomery, mon homme ,
L’épéc en main, devant sa troupe,
Parmi tous ses ennemis, mon homme.
Le pauvre Tammy Gage, en cage
Fut retenu à Boston, mon homme ;
Jusqu’à ce que Willie Howe passât la colline
Pour aller à Philadelphie, mon homme :
Avec l’épée et le fusil il regardait comme un péché
De tirer de bon sang chrétien, mon homme ;
44.