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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/213

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POÉSIES DE BURNS.


INT.
J’errais, suivant les détours du Nith,
Pour observer les douces flcurs naissantes ;
J’errais, suivant les détours du Nith,
Pour rêver à Philis et la chanter.
CHŒUR.
F1 de vos belles et de vos beautés !
Elles ne pourront jamais s9 comparer à elle.
Quiconque a rencontré ma Philis
À rencontré la reine des belles.
La marsucrite amuse ma tendre fantaisie ,
Si innocente, si simple, si sauvage ;
O toi, dis-je, emblème de ma Philis,
Car c’est l’enfant de la simplicité.
Fi, etc.
Le bouton de rose, c’est la rougeur de mon en :“hanteresse,
Sa douce lèvre de baume quand on la presse :
Qu’il est beau, qu’il est pur, le lis,
Mais plus beau et plus pur est son sciit.
Fi, etc.
Cette touffe de gaies fleurs dans le bosquet
Ne saurait rivaliser avec ma Philis ;
Son haleine est l’halcine du chèvrefeuille,
Ce diamant de rose, son œil.
Fi, etc.
Sa voix est le chant du matin ;
Qui éveille te bois étalant sa verdure
Quand Phœbus regarde par-dessus les montagnes,
La musique, le plaisir et l’amour.
Fi, etc.
Mais la beauté, comme elle est fragile et fugitive,
C’est la fleur d’un beau jour d’été !
Tandis que le mérite dans l’âme de ma Philis
Fleurira sans déclin.
Fi, etc.
IV.
Un tendre baiser, ot puis nous nous séparons ;
Un adieu, hélas, éternel !