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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/221

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POÉSIES DE BURNS.


Mais mon secret amour brisera mon cœur,
Si je le cache plus long-temps.
Près de toi, etc.
Je te vois gracieuse , droite et grande,
Je te vois charmante ct belle :
Mais, oh ! quels seront mes tourments,
Si tu refuses ton Johnie !
Près de toi, etc.
Te voir dans les bras d’un autre,
Etre amoureux et languir,
Ce serait ma mort, on le verra,
Mon cœur éclaterait de douleur.
Près de toi, etc.
Mais Jeanie, dis que tu veux être à moi,
Dis que tu n’aimes personne plus que moi ;
Et tous mes jours de vie à venir
Je t’adorerai plein de reconnaissance.
Près de toi, etc.
XVI.
JOYEUSE ELLE ÉTAIT.
Joyeuse, joyeuse et enjouée elle était,
Joyeuse elle était partout :
Joyeuse sur les bords de l’Ern,
Mais plus joyeuse dans le vallon de Glenturit.
Près d’Auchtertyre croit le chène,
Sur les bords de l’Yarrow, le bouteau ;
Mais Phémie était une plus belle fille
Que n’en ont jamais vu les rives de l’Yarrow.
Joveusé, etc.
Son regard était comme
une fleur de mai,
Son sourire était comme un matin d’été ;
Elle sautillait sur les bords de l’Ern
Aussi légère qu’un oiseau sur une épine.
Joyeuse, etc.
Son beau visage était aussi paisible
Que celui d’un agneau dans un päturage ;