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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/223

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POÉSIES DE BURNS.


Tandis que les noisettes jundent au-dessus de leurs ttes,
Les petits oiseaux chantent joyeusement,
Ou passent rapidement d’une aile folätre
Dans les bouleaux d’Aberfeldy.
Julie lille, ete.
Les collines montent comme de hautes murailles,
Le torrent écumeux tombe avec un sourd rugissement,
Ombragé de bois odurants et touffus,
Les bouleaux d’Aberfeldy.
Jolie fille, etc.
Les pâles rochers sont couronnés de fleurs,
Le ruisseau verse son onde blanchissante sur les rataractes,
Et, se relevant, mouille d’une pluie brumeusc
Les bouleaux d’Aberfeldy.
Jolie fille, etc.
XIX.
LA BELLE PETITE.
Ma belle petite, ma bonne petite,
. Mon aimable petite, si tu étais à moi,
Je te porterais dans mon sain,
De peur de perdre mon bijou.
D’un œil plein de désirs et de langueur
Je regarde tan joli visage :
Et mon cœur est engourdi de douleur
À l’idée que ma belle petite ne serait pas à moi.
Esprit, grèce, amour et beauté
Brillent dans une seule constellation :
T’adorer est mon devoir,
Déesse de mon âme !
Ma belle petite, etc.
XX.
LE VIEILLARD.
Tout récemment, revètus de joyeuse verdure,
Les bois égayaient le jour :