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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/230

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POÉSIES DE BURNS.


Maggie leva bien haut la tête,
Resarda de travers et très-fièrement,
Et força le pauvre Duncan de se tenir à distance.
Ah ! ah ! quelle cour !
Duncan supplia, et Duncan pria,
Ah ! ab, etc.
Mey fut aussi sourde qu’Ailsa Craig,
Ah ! ah ! etc.
Duncan soupira en dehors et en dedans,
Pleura à se troubler et à se perdre Ja vue,
Parla de sauter dans une chute d’eau ;
Ah ! ah ! etc.
Le temps et la chance ne sont qu’une marce,
Ab ! ah ! etc.
L’amour dédaigné est dur à supporter,
Ah ! ah : etc.
Jrai-je, comme un sot, dit-il,
Mourir pour une pécore hautainc ?
Elle peut aller — en France pour moi :
Ah ! ah ! etc.
Comment cela 8e fait, que les docteurs le disent,
Ah ! ah ! etc.
Meg devint malade — à mesure qu’il devint bien portant,
Ah ! ah ! etc.
Quelque chose la blesse au cœur,
Pour se soulager elle pousse un soupir,
Et, Dieu ! ses yeux, ils disaient tant de choses !
Ah ! ah, etc.
Duncon était un garçon compatissant ;
Ah, ah ! etc.
L’état de Maggie était piteux,
Ah ! ob ! etc.
Duncan ne pouvait pas la tuer,
La pitié grandissant étouffa sa rancune ;
Maintenant ils sont contents et joyeux tous les deux.
Ah ! ah ! quelle cour !
XXXI.
CHŒUR.
La plus belle des filles des bords du Devon,
Du Devon limpide, du Devon sinucux ,