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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/229

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POÉSIES DE BURNS.


Et des volontaires sur le rivage, monsieur.
Le Nith courra vers Corsincon,
Lo Criffel s’abimera dans Soiwey,
Avant que nous permettions à un ennemi étranger
De se rassembler sur le sol breton !
Avont que, etc.
Oh ! ne soyons pas, comme des chiens hargneux,
Divisés et en querelle ;
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Jusqu’à ce que tout d’un coup entre un franc ehenapsu,
Qui nous mette d’accord avec un bâton.
Que la Bretagne soit toujours fidèle à la Bretagne,
Soyons unis entre nous ;
Car ce n’est jamais que par des mains bretonnes
Que les torts des Bretons doivent être redressés.
Car ce n’est, etc.
Dans la chaudière de l’Eglise ou de l’Etat,
Il peut se faire qu’une pièce manque ;
Mais du diable si un coquin de chaudronnier étrauger
Y fera entrer un clou.
Lo sang de nos pères a payé cette chaudière ;
Et qui oserait la gâter,
Par le ciel, le chien sacrilége
Servira de combustible pour la faire bouillir.
Per le ciel, etc.
Le misérable qui reconnaltrait yo tyrau,
Et le misérable, son digue frère,
Qui voudrait mettre la populacc au-dessus du trèac,
Puissent-ils être damnés ensemble !
Qui ne chantera pas « Dieu sauve le roi, »
Sera pendu aussi haut que le clocher :
Mais tout en chantant « Dieu sauve le roi, »
Nous n’oublierons jamais le peuple.
Mais tout en chantant, etc.
XXX.
DUNCAN GRAŸ.
Duncan Gray vint ici faire sa cour,
Ah ! ah ! quelle cour !
Le joyeux soir de Noël que nous étions gris
Ah : ah : quelle cour :

1 God save the kiug.