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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/247

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POÉSIES DE BURNS.


Je ne suis de personne le seisneur,
Je ne serai l’esclave de personne ;
J’ai une bonue et large épée.
A
Je ne me laisserai battre par personne.
Je serai joyeux et libre,
Je ne m’attristerai pour personne ;
Si personne ue se soucie de moi,
Je ne me soucierai de personne.
LVIIT.
Je repasserai toujours par la ville là-bas,
Et par le jardin vert, encore ;
Je repasserai toujours par la ville là-bas
Et verrai ma belle Jeanne encore.
Personne ne saura, personne ne devinera
Ce qui me ramène par cette route encore,
Excepté elle, ma toute belle et fidèle amie,
Et nous nous rejoindrons à la dérobée encore.
Elle rôdera près du chêne
Quand approchera l’heure du rendez-vous encore,
Et lorsque je verrai sa charmante forme,
Oh ! ma foi ! elle me sera doublement chère encore.
LIX.
Je te baiserai encore, encore,
Et je te rebaiserai encore,
Oui , je te baiserai encore, encore,
Ma belle Peggy Alison|
Tous les soucis et toutes les craintes, quand tu es près de moi,
Je les défie à jamais, oh !
De jeunes rois, sur leur trône d’hier,
No sont pas si heureux que moi, oh !
Je te baiserai, etc.
Quand tu es dans mes bras, avec tous tes charmes,
Je serre mes innombrables trésors, oh !

47.