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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/277

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POÉSIES DE BURNS.


XCIX.
LORD GREGORY.
9
O sombre, sombie est cette heure de la nuit,
Et bruyant est le rugissement de la tempête ;
Une malheureuse errante frappe à ta tour,
Lord Gregory, ouvre ta porte.
Une exilée du château de son père,
Et cela par amour pour toi ;
Au moins montre-moi quelque pitié,
Si co ne peut être de l’amour.
Lord Gregory, ne te souvicnt-il plus du bois
Au bord du bel Irwine,
Où je fis le premier aveu de ret amour virginal
Que loug-temps, long-temps j’avais nic ?
Que de fois tu promis et juras
Que tu serais à moi pour toujours !
Et mon tendre cœur, lui-mème si vrai,
Il ne se méfia jamais du tien.
Dur est ton cœur, lord Gregory,
Et de pierre est ton scin :
O toi, dard du ciel qui étincèles à mon côté,
Oh ! veux-tu me donner le repos.
Et vous, tonnerres, qui vous rassemblez de là-haut,
Voyez votre victime docile !
Mais épargnez mon perlide amant, ot pardonnez-lui
Scs torts cnvers le ciel et moi !
.
C.
Oh ! mon amour est comme la rose rouge, rougo,
Qui est nouvellement éclose en juin.
Oh ! mon amour est comme la mélodie
Qui cst harmonieusement chantée cn parties.
Autant tu es joliu, ma toute belle,
Autant je suis amourcux ;