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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/279

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POÉSIES DE BURNS.


C’est là ce qui mo plait dans Nelly,
C’est là ce qui enchante mon àäme ;
Car elle règne dans mon sein
Absolument et sans contrôle.
Tra la la, etc.
CIF.
DUO.
LUI.
O Philly, heureux soit ce jour
Où, rôdant dans les tas de foin,
Mon jeuue cœur me fut dérobé,
Et par tes charmes, ma Philly :
ELLE.
O Willy, toujours je bénis le bois
Où je te fis l’aveu de mon premier amour
Tandis que tu promettais aux puissances d’en haut
D’être mon cher Willy.
LUI.
Comme les chantres de l’année nouvelle
Sont chaque jour plus doux à entendre,
Ainsi chaque jour plus chère pour moi
Et plus charmante est ma Philly.
ELLE.
Comme sur l’églantier la rose naissante
Embaume toujours plus suave et s’épanouit plus belle,
Ainsi dans mon tendre sein croit
L’amour que je porte à mon Willy.
LUI.
Le soleil plus doux et le ciel plus bleu
Qui couronnent de joie les soins de ma moisson,
Ne furent jamais si bien venus de mes yeux
Que l’est la vue de ma Philly.
ELLE.
L’aile folâtre de la petite hirondelle,
Quoique amenant le printemps fleuri,
Ne m’apporte jamais d’aussi bonnes nouvelles
Que la rencontre de mon Willy.

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