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POÉSIES DE BURNS.


Mais une femme appartient à tout le monde,
Laissons donc aller la belle fille.
Qui que vous soyez qui aimez une femme,
Ne soyez jamais aveuglé sur ceri |
Quelque volage qu’elle se montre, ce n’est pas merveille ;
Les femmes sont ainsi par nature :
O femme adorable ! femme si belle |
La forme d’un ange t’est tombée en partage ;
C’eût été trop de t’avoir donné plus,
Je veux dire l’âme d’un ange.
CXX VII.
LE BON VIEUX TEMPS.
Est-ce que notre ancienne liaison s’oublierait,
Et ne nous reviendrait plus à l’esprit ?
Est-ce que notre ancienne liaison s’oublierait,
Et aussi les jours du bon vieux temps ?
CHŒUR.
Pour le bon vieux temps, mon cher,
Pour le bon vieux temps
Nous boirons encore un coup de bonne amitié,
Pour le bon vieux temps.
Nous avons tous deux couru sur les coteaux
Et cucilli les belles margucrites ;
Mais nous avons plus d’une fois tralné nos picds fatigués,
Depuis le bon vieux temps.
Pour le bon vieux temps, etc.
Nous avons tous deux pataugé dans le ruisseau,
Depuis le lever du soleil jusqu’au diner ;
Mais les vastes mers ont rugi entre nous,
Depuis le bon vieux temps.
Pour le bon vieux temps, ctc.
Et voici ma main, mon fidèle ami,
Et donne-moi la tienne,
Et nous boirons un coup de tout cœur
Pour le bon vieux temps.
Pour le bon vieux temps, etc.