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POÉSIES DE BURNS.


CL XI.
Qui est à la porte de mon bosquet ?
Eh ! quel autre que Findlay !
Eb bicn, passez votre chemin, vous ne devez pas étre ici !
Si fait, je le dois, dit Findlay.
D’où vient que vous êtes comme un voleur ?
Oh : venez voir, dit Findlay.
Avant le matin vous ferez quelque mauvais coup.
Vraiment ouil dit Findlay.
Si je me lève ct vous laisse centrer ;
Laissez-moi entrer, dit Findlay.
Vous me ticndrez éveillée avec votre tapage.
Vraiment oui : dit Findlay.
Dans mon bosquet si vous restez ;
Laissez-moi rester, dit Findlay.
Je crains que vous n’y demeuriez jusqu’au point du jour.
Vraiment oui ! dit Findluy.
Si vous restez ici cette nuit ;
Je resterui, dit Findlay.
J’ai peur que vous n’en appreniez le chemin.
Vraiment oui ! dit Findlay.
Ce qui pourra se passer dans ce bosquet—
Laissez-le se passer, dit Findlay.
Vous devez le cacher jusqu’à votre dernière heure ;
Vraiment oui ! dit Findlay.
CLXII.
QUE PEUT FAIRE UNE JEUNE FILLE D’UN VIEILLARD ?
Que peut faire une jeune fille, que doit faire une jeune fille,
Que peut faire une jeune fille d’un vicillard ?
Maudits soient les écus qui tentèrent maman,
De vendre sa pauvre Jenny pour de l’argent et des terres !
Maudits soicnt les écus, ctc.
Il est toujours à se plaindre du matin au soir,
J1 tousse et il se tralne tout le long du jour :
Il est stupide et engourdi, son sang est gelé.
Oh ! affrouse est la nuit avec un vieillard cassé :