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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/319

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POÉSIES DE BURNS.


Il marmotte et il soupire, il s’impatiente et il se fâche,
Je ne peux jamais le contenter, quoi que je fasse ;
Il est maussade, et jaloux de tous les jeunes garçons.
Oh ! malédiction sur le jour où je rencontrai un vieillard :
Ma vieille tante Katie me prend en pitié,
Je ferai mes efforts pour suivre son plan ;
Je le contrarierai, ct le tourmenterai, jusqu’à ce qu’il crève de cha-Et
alors son vieux cuivre m’achètera une poêle neuve. [grin,]
CLXIII.
FRAGMENT.
Quand j’arrivai pour la première fois à Stewart Kyle,
Mon humeur n’était pas très-constante ;
Partout où j’allais, à pied ou à cheval,
J’avais toujours une maitresse :
Mais quand je passai par la ville de Mauchline,
Ne redoutant personne,
J’eus le cœur pris avant d’y songer,
Et par unc dame de Mauchline.
CLXIV.
LA PELOUSE.
Quand sur la montagne l’étoile orientale
Annonce qu’il est temps de rassembler les troupeaux, ma belle,
Et que les bœufs, du champ sillonné,
Reviennent énervés et harassés, oh !
Lo long du ruisseau, où les bouleaux odorants
Sont tout brillants de rosée, ma belle,
J’irais à ta rencontre sur la pelouse,
Ma tendre chérie, oh !
Dans le plus sombre vallon, à l’heure de minuit,
Je passerais sans avoir pour, oh !

33.