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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/353

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POÉSIES DE BURNS.


De Perth à Dundee.
Le général de leur aile gauche n’avait aucun talent,
Les gens d’Angus n’avaient aucune envie
Ce jour-là de répandre le sang de leurs voisins :
Por crainte que les ennemis ne leur fissent perdre
Leurs écuclles de soupe, ils s’effrayérent des coups,
Et s’en retournèrent au plus vite chez eux.
VI.
Hs ont perdu de vaillants officiers
Dans les clans des Hautes-Terres ;
Je crains que my lord Panmure ne soit tué,
Ou dans les mains de ses ennemis :
Or, si vous vouliez chanter ce doubie combat,
Où les uns tombèrent pour la mauvaise, et les autres pour la bonne
Et où beaucoup dirent bonsoir au monde ;
(cause,]
Dites comment, péle-méle, au glas des mousquets,
Les Tories tombèrent, et les Whiss en enfer
S’enfuireuit par bandes épouvantées.
LA NOUVELLE ANNÉE.
À MISTRESS DUNLOP.
En ce jour, le Temps remonte sa chaîne déroulée
Pour qu’elle aille encore douze mois ;
Je vois cette vicille tête chauve,
Avec ses yeux ardents et son teint jaune,
Ajuster son inusable mach ne
Pour faire tourner l’uniforme et ennuycuse routine.
L’amoureux absent, l’héritier mineur,
L’assiègent en vain de leur prière ;
Sourd comme mon ami, il se voit presser,
Et ne raccourcit pas l’heure d’un seul instant.
Voulez-vous (le major ! est avec sa meute,
Les heureux tenanciers ont leur part de s>s courses ;
Les soins de la belle Rachel ? sont aujourd’hui pour Coïla,

1. Le AE depuis Andrew Dunlope, second fils de mistress Dunlope. — 2. Miss Rachel, qui faisait un tableau d’apres le poème de Burns qui a pour titre :: la Vision.