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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/359

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POÉSIES DE BURNS.


J’ai de vigoureux porteurs, Dieu merci !
L’église et vous, vous pouvez prendre cela pour vous,
Cela ne mettra que peu de chose dans votre pot ;
Ne me mettez donc pas dans votre livre,
Et n’attendez pas mes dix shillings blancs.
J’ai écrit cette liste de ma propre main,
Le jour et la date indiqués ci-dessous ;
Sachez-le donc, vous tous que cela concerne,
Subscripsi huic
RoserT BUANS.
Mossgie] , 22 février 1788.
IMPROMPTU
SUR LE JOUR DE NAISSANCE DE MISTRESS RIDDEL.
& NOVEMBRE 1793.
Le vieil Hiver, à la barbe gelée,
Adressa un jour cette prière à Jupiter : —
« Qu’ai-je fait, plus que tout le reste de l’année,
Pour être condamné à cet odieux et cruel sort ?
Mes tristes soleils ne connaissent aucun plaisir ;
L’horrible char de la Nuit se traine lent et lugubre,
Nulle joie ne couronne mes sombres mois,
Que celle du spleen anglais, celle de se pendre ou noyer.
» Or donc, Jupiter, sois une fois extrêmement aimable,
Pour compenser tout ce mal ;
Donne-moi, et je n’ai plus rien à dire,
Donne-moi le jour de naissance de Maria !
Ce don brillant m’enrichira tellement,
Que le Printemps, l’Eté et l’Automne ne pourront rivaliser avec
« C’est fait, » dit Jupiter ; ainsi finit mon histoire,
[moi. »]
Et l’Hiver une fois se réjouit dans sa gloire.
ee= ms
À MISS JESSY LEWARS,
DUMPRIES,
AVEC UN PRÉSENT DE LIVRES.
À toi ces volumes, belle Jessy,
Et avec eux la prière du poète ; —