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POÉSIES DE BURNS.

Que le destin puisse dans sa plus belle page,
Avec tous les plus favorables et lies meilleurs présages
De bonheur futur, inscrire ton nom ;
Avec un mérite inné, et une réputation sans tache,
Et une vigilante circonspection toujours en garde (l’bomme ;]
Contre le mal — mais surtout contre les embaüches pertides de
Que toutes les joies innocentes que nous trouvons sur terre
Et tous les trésors de l’âme—

Soient ta sauvegarde et ta récompense ;
C’est la prière de ton fidèle ami, le Barde.
SONNET

ÉCRIT LE 25 JANVIER 1793, JOUR DE NAISSANCE DE L’AUTEUR,
En entendant chanter une grive dans une promenade du matin.
Chante, chère grive, sur la branche sans fouilles ;
Chante, cher oiseau, j’écoute ta chanson.
Vois, le vieil Hiver, au milieu de sun lugubre rèsne,
A tes accents joyeux éclaircit son front ridé.
Ainsi dans le terrible empire de la Pauvreté solitaire,
L’humble Contentement garde un cmur léger et sans souci,
Accucille les moments rapides, leur dit de partir,
Et ne demande pas s’ils apportent espoir ou crainte.
Je te remercie, Auteur de re jour qui s’éveille !
Toi dont le brillant soleil dore le ciel oriental.
En me refusant la richesse, tu m’as donné des joics plus pures,
Ce que l’opulence ne saurait ni donner ni enlever !
Vicns pourtant, enfant de la pauvreté et du chagrin ;
Le peu que le ciel m’a donné, je le partagerai avec toi.
IMPROMPTU A M. SYME,

EN REFUSANT DB DINER AVEC LUI.

47 DÉCEMSRE 4795.

Ne parle plus de tes convives, qu’ils soicnt titrés ou non,
Ni de ta cuisine, la première du pays ;
Celui qui résiste à l’attrait de ta conversation et de ton esprit,
Saura résister à toute autre tentatiou.