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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/377

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POÉSIES DE BURNS.


Et d’ovoir dit là-dessus des mensonges :
J’aimerais donc autant
Qu’il servit votre révérence,
S’il se fait que vous ne soyez pas
Pourvu autrement.
11.
Ce n’est pas pour dire, mais il est assez délié,
Et dans une maison grossière et brutale
Le garçon pourrait apprendre à jurcr ;
Mais aussi avec vous il recevra de si bons enseignements,
Et aura de si beaux exemples de rectitude,
Que je n’ai aucune crainte.
Vous lui apprendrez toutes sortes d’argutics ;
Et le menacerez bien de l’enfer :
Et le forcerez d’aller à l’église—
Toutes les fois que vous vous y rendrez vous-même.
Si donc vous devez être absent
De chez vous vendredi prochain,
Alors veuillez laisser, monsieur,
Vos ordres à votre dame.
DIT.
J’ai donné ma parole d’honneur,
Que chez John de Paisley, ce soir,
Je rejoindrais ce ver de terre ;
Pour essayer de mettre les deux parties d’accord,
Et nommer les arrhes et le salaire
En mode ct forme légaux :
Je sais bien qu’il est capable de jouer un tour,
Quand des innocents le laissent faire ;
Et que le Diable, si tant est qu’il existe,
Est, ma foi, sûr de le happer.
Quant aux phrases et aux compliments,
Vous savez que votre lauréat les dédaigne :
Mais vous aurez toujours votre part dans la prière
Du reconnaissant MÉNESTREL BUANS.

A M. MAC-ADAM
DE CRAIGEN-GILLAN.
Monsieur, c’est près d’une roquille que j’ai recu votre billet,
Vraiment il m’a rendu orgueilleux ;