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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/378

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POÉSIES DE BURNS.


« Voyez qui fait attention au barde ! »>
Ai-je, en sautant, crié bien haut.
a Maintenant que diable me font les railleries
De ce million d’idints stupides,
Je léverai le nez au-dessus d’eux tous—
Je suis loué par Craigen-Gillan ! »
C’était noble, monsieur ; c’était digne de vous
D’accorder votre haute protection :-Le
sourire d’un grand, vous le savez fort bien,
À toujours une heureuse influence.
Quoique, par les os de celui ? qui dans un tonncau
Tint tête à Sandy ? le Macédonien !
Sur mes deux jambes dans la boue et la crotte
Je sois toujours debout et indépendant.—
Et quand ces jambes ne seront plus les bienvenues
À me mener au bon chou vert tout chaud,
Le bord d’un fossé dans la prairie, une ciboule,
Et un pain d’orge me réconforteront.
Que le ciel vous laisse long-temps baiser l’haleine
De mainte fleur d’été,
Et faire le bonheur de vos deux jolies filles !
On me dit que ce sont deux adorables commères ! ‘
Et que Dieu bénisse le jeune laird de Dunaskin,
La fleur de notre gentry !
Et puisse-t-il porter une barbe de vieillard,
Et étre l’honneur de son pays !
AU CAPITAINE RIDDEE
DE GLENRIDDEI..
IMPROMPTU EN LUI RENVOYANT UN JOURNAL.
Ellisland, lundi soir.
Vos nouvelles et votre revue, monsieur, je les ai lues et relues,
Sans guère admirer ni blämer.
{[monsieur,]
Les papiers sont stériles en nouvelles de l’intérieurou de l’étranger,
Pas un meurtre ou un rapt dignes d’être cités.

1. Diogiène — 2. Alexandre.