Aller au contenu

Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/384

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
334
POÉSIES DE BURNS.


Qu’entre Hal ! et Rob ? pour cette fameuse aubaine=-Qui
serait doyen de la Faculté, monsieur.
[LE
Ce Hal pour le génie, l’esprit et le savoir,
Etait compté parmi les premiers ;
Mais le pieux Bob, outre une provision de science,
Se rappelait le dixième commandement.—
Pourtant le simple Bob obtint la victoire
£t réalisa le désir de son cœur ;
Ce qui moatre que le ciel peut fairo bouillir le pot,
Quoique le diable p—c dans le feu.—
JT.
Le squire Hal en outre avait, dans cette circonstance,
Des prétentions passablement effrontées,
Car des talents, pour mériter une place,
Sont des titres impertinents ;
Aussi, messieurs de la Faculté,
Tout à fait dégontés de la grossièreté du mérite,
Choisirent un homme qui devrait tout, voyez-vous,
A leur gräce et bonté gratuites.
LV.
Comme jadis sur Phasga fut éclaircie la vué
D’un fils de circoncision,
|
Ainsi puisse l’être, sur cette hauteur de Phasga,
La myopie mentale de Bob :
Bien plus, que la bouche de Bobby puisse encore ftre ouverte
Jusqu’à ce que vous rendiez hommage à son éloquence,
Et juriez qu’il a rencontré l’ange
Qui rencontra l’änc de Balaam.
V.
Dans votre impénitence hérétique puissiez-vous vivre et mourir,
O vous, héréctiques trente-huit|
Mais acceptez, 6 vous, sublime majorité,
Mes félicitations cordialces.
Entre vos Honneurs et certain roi,
Dans le choix de vos serviteurs ce rapport est frappant—
Plus ils présentent d’incapacité,
Et plus ils sont à votre gré.

1. L’honorable Henry Erskine. — 2. Robert Dundas, esq. Arniston.