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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/383

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POÉSIES DE BURNS.


Fermer bien fort les yeux et dire qu’ils ont fait de leur mieux !
Si tout le pays faisait cela, alors je garantis
Que vous auriez bientôt des poëtes nationaux en Ecosse,
Qui forceraicnt la renommée

à sonner de sa trompette jusqu’à la faire
Et lutteraient avec le temps, et l’étendraient sur son dos ! {éclater,]
Quant à nous et à notre tlwätre, si quelqu’un demande
a Quelles sont ces gens qui font ici tout ce fraras ? »
Ma meilleure jambe la première, j’avancerai le front :
« Nous avons l’honneur de vous appartenir ! »
Nous sommes vos propres enfonts, guidez-nous comme vous vou-Mais
comme de bonnes mères, menacez avant de frapper.— [drez,)
Et j’espère que vous nous trouverez toujours reconnaissants
De tout le patronage et de la grande bienveillance
Que nous avons obtenus de tous les rangs, classes et professions :
Dieu nous soit en aide | ! nous sommes pauvres — vous n’aurez
(que des remerciments.]

EMPROMPTU

SUR SA NOMINATION DE JAUGEUR.

En visitant les barils des vicilles femmes,
Oh ! — hélas quel jour !

Ce sale levain va souiller mes lauriers ;
Mais — que voulez-vous ?

Ces êtres attendrissants qu’on appelle enfants et femmes
Attendriraient des cœurs de pierre !
LE DOYEN DE LA FACULTÉ,

BALLADE NOUVELLE.

Terrible était la haine que dans la vieille Harlaw
L’Ecossais portait à l’Evossais,
Et terrible la discorde que vit Langside
Au sujet de la belle et infortunée Marie ;
Mais jamais 1l n’y eut rencontre si chaude d’Evossais à Erossais,
Et jamais on ne vit plus de fureur, monsicur,