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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/388

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POÉSIES DE BURNS.


Jolies filles, cssuyez vos veux,
Car plusieurs d’entre vous ont perdu un ami.
En quatre-vingt-huit, vous savez, fut pris
Ce quo vous n’aurez plus jamais à douger encere,
Remarquez le gros bétail même et les moutons,
Comnie ils se tralnent languissants et accables ;
J1 n’y a pas jusquà la terre qui ne pleure,
Car ses larmes ont mis à sec les puits d’Edimbourg.
O Quatre-vingt-neuf, tu n’es qu’un enfant,
Et tu n’es pas trop âgé, j’espère, pour opprendse|
Garçon imberbe, je t’en prie, fois attentiog
Que te voila maintenant dans le fauteuil de ton pére,
Nou pas un régent avoc des menottes, musslé et à moitié enchaine,
Mais, comme li, maitre et Libre de tcs actions,
Songe à suivre un plan
Qui ne soit pas pire que le sien, l’honnète homme !
Et qui lui soit aussi supéricur que tu pourras.
1°r janvier 1789.
VERS
ÉCRAFIS BQUS LE PORTRAIT DE POÈTE FERGUSSON,
19 mars 1787.
Malédiction sur l’ingrat qui peut goûter un plaisir,
Et pourtant laisser mourir de faim celui à qui il le doit !
O toi, mon frère ainé en infortune, .
Et de beaucoup mon alné en poésie,
Je pleure de pitié sur ta malheureuse destinée !
Pourquoi le monde est-il sans pitié pour le barde,
Qui pourtant est si avide de ses plaisirs
me
LES JOYEUX MENDIANTS,
CANTAYTS.
Quand les feuilles grisonhantes [onchent la eotr,
Ou, voltigeant comme la chauve-souris,
Obscurcissent le souflle du froid Borée ;
Çüand la grêle fouette avec une violance craelle,