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MALHERBE
COMMENTÉ PAR ANDRÉ CHÉNIER.


LETTRE
À Madame la comtesse de Ranc…


Madame,

Les règles les plus vulgaires de l’art s’opposent, vous le savez, à ce qu’on rapproche sans précaution, fût-ce dans un ouvrage écrit familièrement, des pensées ou même de simples formes de style qui auraient entre elles une ressemblance trop marquée. Je me garderai donc bien de reproduire ici, quoiqu’il s’agisse encore d’une heureuse rencontre, les transports de joie que vous avez excusés tout récemment dans l’histoire de ma petite Imitation de Jésus-Christ[1]. Je ris d’ailleurs très-volontiers

  1. Ceci fait allusion à une lettre, également adressée à madame la comtesse de Ranc…, et insérée dans la Revue de Paris du premier décembre 1839, sur l’histoire d’une Imitation de Jésus-Christ qui a appartenu à J. J. Rousseau. Édit.