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Page:Poilay - Souvenirs d'un engagé volontaire, 1907.pdf/105

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gueur que, pendant les quatre mois de séjour que nous devions y faire, pas une fois, les pauvres soldats du 45e ne pourraient allonger normalement leurs membres fatigués et devraient conserver la position si bien caractérisée par les mots « en chien de fusil ».

Des embrasures s’ouvraient sur la ligne des parapets que l’on garnissait de canons de tout calibre. Une compagnie de Mobiles de la Haute-Garonne allait être chargée du service de l’artillerie sous les ordres du capitaine Brunetot qui serait en même temps commandant du fort. Le capitaine Aillet restait en ville et le capitaine Duplessis le remplaçait à la tête de la 5e Compagnie. Le commandant Gély et le capitaine adjudant-major Livergne étaient aux Hautes-Perches.

Avec une activité fiévreuse, les derniers préparatifs de défense s’effectuaient. Un grand nombre d’ouvriers civils, terrassiers,