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Page:Poilay - Souvenirs d'un engagé volontaire, 1907.pdf/107

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men d’architecture militaire était destiné à servir de poudrière ! Au cours de ce récit, j’aurai plus d’une fois l’occasion de parler de cette poudrière, mais n’anticipons pas.

Nous étions, pour le moment, tout à l’organisation de la défense. On nous indiquait l’emplacement des factionnaires, on nous renseignait sur nos « places de combat », celles où nous devions nous rendre en cas d’alerte.

Les vieux briscards, Buzon, Taupin, remportaient de faciles succès auprès des recrues attentives, en racontant leurs campagnes de Crimée et d’Italie. L’emphase de leurs récits, leur jactance et leur vantardise nous amusaient bien.

Le 2 Novembre, je descendais avec