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Page:Poilay - Souvenirs d'un engagé volontaire, 1907.pdf/119

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blessures à panser, la course était longue pour aller le chercher, d’un fort à l’autre.

Je portais, dans mon sac, une petite trousse contenant tout ce qu’il fallait pour un premier pansement. C’était un cadeau de ma sœur aînée à l’heure des adieux. Que de services m’a rendus cette trousse ! Dès qu’un homme était blessé, on venait me trouver. J’avais surtout des bandes toutes préparées au perchlorure de fer qui nous furent bien précieuses, car elles nous permettaient d’attendre l’arrivée du major.

Parmi les Mobiles de la Haute-Garonne, nous trouvâmes quelques jeunes gens fort distingués, avec qui nous eûmes plaisir à causer.