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Page:Poilay - Souvenirs d'un engagé volontaire, 1907.pdf/151

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— Qu’en pensez-vous, nous dit ce lieutenant, croyez-vous qu’ils y soient ?

— Ma foi, je n’en vois pas l’ombre d’un.

— Ils seront venus sans doute, mais ils sont partis.

— Quant à être venus, cela ne fait aucun doute. Voyez ces portes enfoncées, ces volets arrachés, ces meubles brisés et éparpillés sur les fumiers !

Ce disant, nous avancions toujours, plongeant nos regards à l’intérieur des maisons abandonnées.

— En voici une, justement, qui est engageante, si nous y entrions ? Nous pourrions y faire notre déjeuner, ma musette est