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Page:Poilay - Souvenirs d'un engagé volontaire, 1907.pdf/27

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Pour ce premier jour, il fallait nous mettre en quête d’un souper et d’un gîte. Ce n’était pas chose facile avec un tel encombrement. Les tables d’hôte du Faubourg de France que nous apercevions si engageantes à travers les fenêtres ouvertes et garnies de plats dont le fumet venait jusqu’à nous, étaient remplies d’officiers. Depuis l’Ancienne Poste, où le grand État-major se pressait autour des cloches d’argent étincelantes sous la lumière des candélabres, jusqu’aux petites auberges où s’entassaient les officiers des Postes, des Télégraphes et de l’Intendance, il était impossible de trouver la plus petite place.

Après maintes rebuffades, nous fûmes