Aller au contenu

Page:Poilay - Souvenirs d'un engagé volontaire, 1907.pdf/73

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

nuit. Georges me soutenait ; il approchait de mes lèvres quelques gouttes de kirsch contenues dans ma propre gourde auxquelles je n’avais pas songé.

Pour me secourir, mon ami Georges s’était laissé distancer par sa voiture de bagages. Fort heureusement, nous n’avions plus qu’un court chemin à faire. Mieux renseigné que je ne l’étais, il me montrait les premières maisons du village où nous allions nous arrêter : Burnhaupt-le-haut.

Nous logions par escouade. Les paysans nous couchaient généralement dans leurs granges et ne nous ménageaient pas une