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180. FLUIDES PRÉSENTANT UNE SURFACE LIBRE

il se meut à la façon d'un corps solide. On a évidemment :

T = ar"

^ ^ - 2ar clr

i|> = — ar^ -|- const.

ou

(4) (J; -f T = const.

Ce résultat était aussi à prévoir.

Rappelons, en effet, que nous avons appelé J [5] l'inté- grale :

3 =z I udx -\- vdy -j- lodz prise le long d'un arc de courbe. Nous avons démontré que :

d] d']^ .-\- rfT étant une différentielle exacte, — est nul quand la

courbe d'intégration est fermée. Ici, d'après l'équation (4),

ij/ + T = const. ou

di

-T- =: O dt

même quand la couche d'intégration n'est pas fermée.

En effet, nous avons admis que le liquide tournait d'un mouvement uniforme autour de 0^; la courbe d'intégration tourne aussi autour de 0^, sans se déformer. Menons au point M [fig. 41) un vecteur MV représentant la vitesse. En