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détente adiabatique s’obtient en écrivant que


est nul ; on a donc, pour cette équation,

Si nous admettons que et sont des constantes, nous obtenons, en intégrant,


ou

71.

Cherchons dans quelles conditions se produira l’une ou l’autre de ces détentes.

Supposons le gaz enfermé dans un cylindre ; soient sa température à l’instant , et la température extérieure.

La quantité de chaleur rapportée à l'unité de temps que le gaz reçoit de l’extérieur est , dépendant de la conductibilité calorifique de la substance qui forme le cylindre ; nous avons donc

Si la détente est très rapide est très grand ; comme est fini, doit alors être très petit. Par conséquent, une détente brusque est très sensiblement adiabatique.