est donc négative et égale en valeur absolue à la quantité cédée à la source froide qui est aussi négative ; en d’autres termes, il y a une certaine quantité de chaleur empruntée à la source froide et une égale quantité cédée à la source chaude.
Nous arrivons donc à cette conclusion : si le principe de
Carnot est faux, il est possible de transporter de la chaleur d’un corps froid sur un corps chaud sans dépense de travail et sans aucune modification du corps qui se transforme.
95. Principe de Clausius. — La négation de la possibilité d’un transport de chaleur dans ces conditions constitue le principe de Clausius : Il est impossible de transporter directement ou indirectement de la chaleur d’un corps froid sur un corps chaud à moins qu’il n’y ait en même temps destruction de travail ou transport de chaleur d’un corps chaud sur un corps froid.
Ce principe paraît confirmé par tous les faits expérimentaux ; si on l’admet, il résulte de la démonstration précédente que l’on ne peut avoir
On ne peut avoir non plus
car si l’on reprend la démonstration en considérant la machine formée par l’accouplement de M, marchant dans le
sens direct, et de M’, marchant dans le sens inverse, cette
inégalité conduit encore à une conséquence en contradic-