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276 THERMODYNAMIQUE.

membre de l’équation conserve le signe de son premier terme et le nombre de racines comprises entre ces limites est zéro. Alors la pression ne présente ni maximum ni minimum, et la courbe isotherme est de la forme représentée en HK dans la figure 28.

Si, au contraire, la valeur de T est petite, le coefficient :F du second terme de l’équation est grand. Ce terme donne donc son signe au premier membre de l’équation pour des valeurs de v suffisamment éloignées de oz. Le premier membre est alors négatif et, par suite, de signe contraire aux valeurs qu’il prend aux limites. C’est donc dans ce cas que nous aurons deux racines entre ces limites. À l’une correspond un maximum D et à l’autre un minimum C ; ACDB est alors la courbe isotherme. 209. Le cas intermédiaire est celui pour lequel l’équation présente une racine double. La température correspondante s’obtiendra en éliminant v entre cette équation et celle que l’on obtient en égalant a zéro la dérivée du premier membre. Cette dernière est

3RT(v+Ç5)’*il%(v—oz): o ;

nous en déduisons

(v + @F 4 μ

(2) v-, oc 3l{T*

L’équation (1) nous donne

(v + Ø)= ii

(v - oc)* ’ HTV