Page:Polonius - Poésies, 1827.djvu/84

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La Colombe égarée



 
Quel vent t’amène aux portes de nos villes,
Pauvre colombe, habitante des champs ?
Loin de ton nid, loin de tes bois tranquilles,
Que viens-tu faire au pays des méchants ?

Pour tes petits, industrieuse mère,
Viens-tu chercher quelque grain dans nos murs ?
Hélas ! ces murs n’ont qu’aride poussière,
Ruisseaux fangeux, pierres, débris impurs.