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Page:Poncy - Poésies, vol. 1, 1867.djvu/43

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XXV
sur poncy

bagage scientifique, il est tout bonnement celui du Magasin pittoresque.

Une ordonnance médicale a fait découvrir, par hasard, il y a deux ans à peine, ses instincts et ses tentatives ignorées de poète : une ordonnance que, dans la maladie de son père, le docteur allait écrire sur le premier papier venu, offert par la bonne mère Poncy comme un chiffon, un barbouillage de son fils Charles : c’étaient les inspirations du jeune maçon. Elles frappèrent le docteur. Dès ce moment Poncy était lancé : il venait de tomber dans les mains d’un homme de cœur autant que de goût. Ce fut alors que la Bible, que les principaux des grands poètes classiques et quelques-uns d’entre les modernes furent mis tour à tour dans ses mains. Un monde nouveau se révélait à lui.

Quand je vins, à quelque temps de là, dans un de mes voyages au pays, comme dit simplement et cordialement le peuple, des vers me furent montrés : je reconnus le poète, mais rien n’était à imprimer.

Et dix mois après, à un second voyage, les poésies que voici dans ce recueil. Et pendant le temps que j’ai mis à les publier, bien d’au-