Page:Potier de Courcy - Nobiliaire et armorial de Bretagne, 1890, tome 1.djvu/262

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Anc. ext. réf. 1669, 0 gén., ress. de Nantes, réf. de 1427 à 1445, par. du Rheu, év. de Rennes.

De gueules au lion d’argent.

Deux pages du Roi en 1737 et 1772.

La branche ainée fondue dans Castel.


Charet ou Charey (orig. de Savoie), sr de la Galiotière, par. de Châteauthébaud, — de la Frémoire, par. de Vertou.

Naturalisé en 1683 et confirmé par lettres de 1731.

D’argent à trois pals de gueules (Arm. 1606).

Nicolas, échevin de Nantes en 1748, puis secrétaire du Roi en la grande chancellerie, obtint ses lettres d’honneur en 1778.


Charette, sr de la Bretonnière et de la Thomassière, par. de Sautron, — de Montbert, par. de ce nom, — de Beaulieu, par. de Couëron, — de l’Ornière, de l’Etang, de la Jou et de la Rouillonnais, par. de Saint-Etienne-de-Mont-Luc, — du * Boisfoucault, par. de Saint-Mesme, — de Briord, par. de Port-Saint-Père, — du Pellan, — des Houmeaux, par. de Mouzeil, — baron de la Colinière en 1775 et sr du Boisbriant, par. de Doulon, — de la * Contrie, par. de Couffé, — marquis de la Gascherie en 1775, par. de la Chapelle-sur-Erdre, — sr de la Haultière, par. de Chantenay, — d’Ardennes, par. de Sainte-Pazanne, — du Tiercent, — de la Verrière, — du Tréget, par. de la Chevrollière, — de la Guidoire, par. d’Aigrefeuille, — de la Ramée, par. de Prinquiau, — de la Guitonnière.

Ext. réf. 1668, six gén., ress. de Nantes et maint, à l’intend. en 1699.

D’argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules, accomp. de trois canettes de sable, 2.1., membrées et becquées de gueules.

Pierre, vivant en 1508, laissa do Jeanne de Barlagat, de la paroisse d’Auverné, Jean, marié en 1535 a Mathurine du Beyzit, de la paroisse de Saint-Dolay, auteur de toutes les branches des Charette. Cette famille a produit depuis 1572 un auditeur, deux maîtres et un premier président aux comptes ; des prévôts, des alloués, des sénéchaux et sept maires de Nantes ; vingt députés de Nantes aux États dont plusieurs présidents du Tiers ; six conseillers au parlement ; un page de Louis XIII, tué au siège de Gravelines en 1614, combattant à côté du maréchal de la Meilleraye ; un chevalier de l’ordre en 1646 ; une abbesse de la Trinité de Poitiers en 1692, et trois chevaliers de Malte depuis 1762.

La branche de Montbert a fini à Marie-Madeleine-Elisabeth, † 1778, mariée : 1o en 1733 à Louis de Sérent, sr de Kerfily, père du duc de Sérent ; 2o en 1743 à Henri de Bretagne, comte de Vertus ; 3o en 1752 à Anne-Léon de Montmorency, lieutenant-général.

Les branches du Boisfoucault et de la Contrie existent encore ; à cette dernière appartenait le célèbre général vendéen fusillé en 1796, et un pair de France en 1823, dont les cinq fils ont vaillamment combattu en qualité de volontaires, à Castelfidardo et à Gaëte, en 1860. L’un d’eux, commandant des volontaires de l’Ouest, blessé à Patay en 1870.

Cette famille parait avoir la même origine que les srs de Tréviguet, paroisse de la Chapelle et de Penhoat, paroisse de Fégréac, du nom de Charette, employés dans les réformations et montres de 1426 à 1543, paroisses de la Chapelle-sous-Ploêrmel et Fégréac.

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