Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/221

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luxe pour le bourgeois. Ma tante Lunardo eut aussi un présépe, mais il n’approchoit pas du nôtre.

» Autant que je me rappelle de ma mère, il me semble qu’elle étoit très-bonne, et souvent nous l’avons vue pleurer sur les dangers auxquels s’exposoit son époux ; mais quelques triomphes, remportés sur sa sœur ou sur ses voisines, séchoient bien vîte ses larmes. La satisfaction que lui donna sa belle crêche, fut le dernier plaisir de ce genre qu’elle pût goûter. Je ne sais comment elle gagna une pleurésie, dont elle mourût au bout de quelques jours.

» À sa mort, nous n’aurions sû que devenir, si le barigel ne nous