Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/229

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pensois aux moyens de lui faire du mal de loin, (car je me doutois bien qu’on ne me laisseroit pas approcher) et de m’enfuir après avoir fait le coup. Enfin, je me décidai à lui lancer une pierre dans le visage, sorte d’exercice que j’entendois déjà assez bien ; cependant, pour m’y entretenir, je choisis un but contre lequel je m’exerçois presque toute la journée.

» Une fois mon père me demanda ce que je faisois ? Je lui répondis que mon intention étoit d’écraser le visage du Principino, et puis de m’enfuir et de me faire bandit. — Il parut ne pas croire à ce que je disois ; mais il me sourit d’une