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Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/408

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stature étoit un peu au-dessus de la taille humaine ; leurs épaules avoient aussi plus de largeur, mais une rondeur qui tenoit de celle de notre sexe. Leurs poitrines s’élevoient aussi comme celles des femmes ; mais leurs seins étoient comme ceux des hommes. Leurs bras arrondis et parfaitement formés y étoient couchés sur leurs hanches, dans l’attitude que l’on voit aux statues égyptiennes. Leurs cheveux, d’une couleur mêlée d’or et d’azure, tomboient en grosses boucles sur leurs épaules. Je ne vous parle pas des traits de leurs visages ; vous pouvez imaginer si des demi-dieux sont beaux ; car enfin c’étoient-là les gémeaux