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Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/414

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» Ces trois corps célestes continuèrent ensemble leur route éthérée ; et puis ils s’arrêtèrent, et prirent l’apparence d’un météore igné. Ensuite, ils m’apparurent sous la forme de trois anneaux lumineux qui, après avoir tourbillonné quelque temps, se fixèrent à un même centre. Alors, ils s’échangèrent en une sorte de gloire ou d’auréole, qui environnoit un trône de saphir. Je vis les gémeaux me tendant les bras, et me montrant la place que je devois occuper entr’eux. Je voulus m’élancer ; mais, dans ce moment, je crus voir le mulâtre Tanzaï, qui m’arrêtoit en me saisissant par le milieu du corps. Je fus en effet fort saisie, et je m’éveillai en sursaut.