Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/415

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 103 )

» Ma chambre étoit sombre, et je vis par les fentes de la porte, que Zulica avoit chez elle de la lumière. Je l’entendis se plaindre, et la crus malade ; j’aurois dû l’appeler, je ne le fis point. Je ne sais quelle étourderie me fit encore avoir recours au trou de la serrure. Je vis le mulâtre Tanzaï, prenant avec Zulica des libertés qui me glacèrent d’horreur ; mes yeux se fermèrent, et je tombai évanouie.

» Lorsque je revins à moi, j’aperçus près de mon lit, mon frère avec Zulica. Je jetai sur celle-ci un regard foudroyant, et lui ordonnai de ne plus se présenter devant moi. Mon frère me demanda le motif de ma sévérité. Je lui contai, en rou-