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Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/427

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nieuse. Je m’assis sur un banc de pierre. Je fis quelques opérations cabalistiques qui ne produisirent aucun effet. Il est vrai que cette musique me charmoit, et me distrayoit au point, qu’à l’heure qu’il est, je ne puis vous dire si mes opérations étoient bien faites, et je soupçonne y avoir manqué en quelque point essentiel. Mais alors je crus avoir procédé régulièrement, et jugeant qu’il n’y avoit dans l’auberge ni démons ni esprits, j’en conclus qu’il n’y avoit que des hommes, et je me livrai au plaisir de les entendre chanter. C’étoient deux voix, soutenues d’un instrument à cordes, mais elles étoient si mélodieuses, si bien d’accord, qu’aucune musique sur la