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Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/430

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de profession, nous avons facilement appris la langue des ports que nous fréquentions. Mais laissons-là les seguedilles, écoutez les chansons de notre pays ». — Leurs chants avoient une mélodie, qui faisoient passer l’âme par toutes les nuances du sentiment, et lorsqu’on étoit à l’excès de l’attendrissement, des accens inattendus vous ramenoient à la plus folle gaîté.

» Je n’étois point dupe de tout ce manège. Je fixois attentivement les prétendus matelots, et il me sembloit trouver à l’un et à l’autre, une extrême ressemblance avec mes divins gémeaux. « Vous êtes Turcs, leur dis-je, et nés en Morée » ?

» Point du tout, me répondit