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Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/77

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Je me lassai donc de la chercher plus longtemps, je montai à cheval et continuai ma route.

Lorsque je m’étois éveillé sous le gibet de Los-Hermanos, le soleil étoit déjà au milieu de sa course. J’avois mis plus de deux heures à venir à la Venta, si bien que lors que j’eus fait encore une couple de lieues, il me fallut songer à un gîte, mais n’en voyant aucun, je continuai toujours à marcher. Enfin, j’aperçus au loin une chapelle gothique, avec une cabane, qui paroissoit être la demeure d’un ermite. Cette habitation étoit éloignée du grand chemin, mais comme je commençois à avoir faim, je n’hésitai pas à faire ce détour pour me procurer de la nourriture.