Page:Potvin - Sous le signe du quartz, 1940.djvu/201

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 201 —

près desquelles paraissaient mesquines celles qu’on recueillait à la surface.

Durant les quelques années qui suivirent 1906, 153,000 acres de terrain étaient sous permis d’exploitation. En 1926, le Service des Mines de Québec émettait 3,815 certificats de prospection. Il enregistrait la même année 9,407 claims, ce qui représentait une superficie de 435,000 acres qu’on ajoutait aux 153,000 acres déjà enregistrés[1].

Au début de ce « rush » québécois, on pensait que les dépôts de minerai pouvaient être confinés à une bande de terre connue sous le nom de « Sédiments Témiskaming », large d’environ six milles et, comme il était jusqu’alors généralement reconnu, le prolongement de la ceinture de Kirkland Lake, ainsi que d’une autre bande de terre, provenant du territoire de Porcupine. Mais les géologues ont découvert une formation minéralogique des deux côtés du chemin de fer national du Canada, de Senneterre à la frontière d’Ontario, soit une étendue de cent dix milles en territoire québécois, ce qui permettait d’estimer l’étendue de ce terrain minier québécois à 10,000 milles carrés, s’étendant au sud sur une distance de trente à quarante milles et au nord à plus de 100 milles[2].

  1. Rapport de M. O.-A. Dufresne, pour 1926.
  2. Rapport de M. C. Price-Green, 1926.