en Russie ! Que je trouve la mort en une bataille glorieuse, ou bien qu’on m’exécute comme un infâme bandit, jamais tu ne seras ma compagne fidèle, jamais tu ne partageras mon sort. Un jour, peut-être, auras-tu le regret de l’homme que tu as rejeté aujourd’hui loin de toi.
Et si je dévoilais à tous ton impudent mensonge ?
Peux-tu penser que je te craigne ? Et que l’on croira plutôt une jeune Polonaise que le tsarewitch russe ? Sache donc que ni le roi, ni le pape, ni les nobles polonais ne cherchent à vérifier mes actes et mes paroles. Que je sois ou non le tsarewitch, que leur importe ! car je suis le prétexte pour provoquer les guerres et les révoltes ; tel est leur seul désir ; quant à toi, je saurai bien te contraindre au silence. Adieu !
Attends, tsarewitch, car j’ai enfin entendu un homme parler, et non un enfant ; pour tes paroles, je veux te pardonner ; j’oublie ta folle conduite, je reconnais Dimitri. Mais