Page:Pouchkine - Eugène Onéguine, trad. Paul Béesau, 1868.djvu/80

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sur la pluie, le beau temps, le lin, le bétail, etc…


— Mon cher, dans tout cela je ne vois rien de mal !

— Et l’ennui donc, c’est lui qui est le mal !

— Je déteste votre monde à la mode ; mais le cercle intime de la famille a des charmes pour moi, j’y trouve…

— Encore une églogue ! assez, assez, mon ami, pour l’amour de Dieu ! Eh bien ! tu pars ? c’est dommage. Écoute, Lensky, ne puis-je voir cette Philis, la dame de tes pensées, de tes chants, de tes larmes, de tes vers, etc ?…

Présente moi !

— Tu plaisantes !

— Non.

— Alors, je suis enchanté.

— À quand la présentation ?

— Allons de suite ! sois assuré que nous serons parfaitement reçus.


— Partons !

Nos deux amis lancent leurs chevaux au galop et arrivent bientôt. Dès leur entrée ils sont l’objet des attentions, parfois un peu gênantes, de l’hospi-