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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/11

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YVÉE JOURDAN

— Est-ce du repentir ?… Vous avez piétiné sur tout ce qui est bon et respectable. Je ne veux pas essayer d’élever des barrières entre vous et votre faute, cela serait puéril. Cependant, je ne veux pas désespérer. Vous avez la cruelle habitude d’être seul parmi la foule, de vivre seul au milieu des autres ; vous ne saviez pas comment l’on pense à la famille, à la noblesse, à la régularité de ses devoirs, à la douceur de son foyer, vous ne le pouviez pas. Aussi ai-je pitié de vous. Je sais qu’il ne faut pas compter sur vos paroles ; j’ai appris à connaître et votre inconsistance et votre légèreté qui trompent et qui abusent aisément, car vous êtes rempli de séduction. Je n’ignore pas que vous êtes trois fois homme quant aux lâchetés du Mensonge… Mais vous m’avez parfois laissée entrevoir en