Page:Pourésy - Aux pères et aux mères de famille, 1947.djvu/15

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 12 —

ou de sa pudeur, devient une proie facile pour le viveur, pour le souteneur et pour le proxénète.

Et tout homme qui ne respecte pas la femme, toutes les femmes ; tout homme qui ne pratique pas la chasteté jusqu’au mariage et la fidélité à sa femme dans le mariage, se fait le complice des plus tristes misères de la prostituée, de la femme galante et de toute jeune fille qu’il séduit. Mais il se prépare ainsi une vie d’égoïsme féroce où les conséquences des maladies causées par son inconduite seront l’inexorable expiation de ses lâchetés et de ses vilenies sexuelles.

Ceux qui ont violé les lois de la chasteté avant le mariage, ne trouvent plus dans la vie conjugale les joies nobles et pures que l’amour apporte avec lui dans le vrai mariage, où le jeune homme et la jeune fille arrivent vierges.

Par les pratiques de l’immoralité sexuelle avant le mariage, celui-ci risque de devenir un arrangement où les fraudes conjugales favoriseront les moyens d’éviter les charges normales de la famille.

Il faut donc enseigner à la jeunesse qu’il ne doit pas y avoir de rapports sexuels hors le mariage.

Les trois plus grand fléaux de l’humanité : la prostitution, les enfants naturels et les maladies dites vénériennes, proviennent essentiellement de la violation des lois de la chasteté. Ces fléaux seraient évités si les hommes se mariaient vierges.

Il y a des millions d’hommes qui arrivent parfaitement chastes au mariage, et il y a des millions d’hommes qui sont fidèles à leur femme dans le mariage, quelque longue que soit la durée de