Aller au contenu

Page:Prieur - Notes d'un condamné politique de 1838, 1884.djvu/204

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
209
NOTES D’UN CONDAMNÉ POLITIQUE.

puis l’image de ma paroisse natale, puis les embrassements de ma mère, la joie de mon vieux père, les poignées de main des amis passaient dans mon imagination, pour m’abandonner bientôt à la triste réalité qui me faisait me retrouver sur le triste rocher de la terre de mon exil. Alors il me prenait des angoisses de tristesse, pendant lesquelles je m’écriais sans cesse :

— Quand, quand, donc partirai-je pour le Canada ?